CTO : les 5 erreurs de management les plus fréquentes
Développeurs démotivés ? Voici les 5 erreurs de management qui les poussent à décrocher, et comment les corriger pour retrouver une équipe engagée !
CTO : les 5 erreurs de management les plus fréquentes
Développeurs démotivés ? Voici les 5 erreurs de management qui les poussent à décrocher, et comment les corriger pour retrouver une équipe engagée !
“Ce n’est pas vous, c’est eux”… Ou peut-être bien que si.
Si vos développeurs décrochent, partent, ou lèvent les yeux au ciel en réunion produit, ce n’est (souvent) pas une question de génération Z ou de télétravail. C’est souvent une conséquence directe de votre style de management.
Dans les startups, on demande aux CTO (Chief Technical Officer) d’être partout : tech lead, manager, stratège, pompier. Résultat ? Beaucoup finissent par manager par défaut… et ça se voit.
Quand la roadmap n’avance plus, que les devs prennent leurs distances ou que l’équipe ne fait plus bloc, c’est rarement un problème technique. C’est un signal fort que le CTO est en train de décrocher.
Chez Hones, on intervient souvent quand il est (presque) trop tard. Voici les 5 erreurs de management les plus fréquentes chez les CTOs que nous voyons dans les entreprises que nous accompagnons ... et comment les corriger.
Un CTO qui parle architecture HPA, refactor Kafka ou backlog JIRA… mais jamais de stratégie produit ou de mission globale. Résultat : ses devs exécutent sans comprendre la finalité.
👉 “Je ne sais pas pourquoi on développe ça. On m’a dit de le faire.”
Symptôme : désengagement progressif, perte de curiosité, frustration.
Solution : Traduisez vos décisions techniques en bénéfices business. Impliquez vos devs dans les arbitrages. Faites de la vision une boussole pour guider vos équipes.
Le CTO “discret” ou “sympa” qui évite le conflit finit par créer de l’opacité. Et personne n'aime avancer dans le flou.
Conséquence : erreurs répétées, attentes floues, malentendus évitables.
Chiffre : 80 % des employés qui disent avoir reçu un feedback « significatif » dans la semaine sont pleinement engagés.
Solution : Mettez en place des 1:1 réguliers, du feedback structuré, et une vraie culture de l’amélioration continue.
Beaucoup de CTO gardent les décisions critiques, valident tout, reviewent tout. C’est rassurant… mais terriblement inefficace.
👉 “Je fais ce qu’il me dit. Mais j’ai arrêté de proposer depuis longtemps.”
Conséquence : vos meilleurs éléments se brident… ou partent.
Solution : Clarifiez les rôles. Laissez vos leads prendre leurs responsabilités. Et concentrez-vous sur les enjeux structurels, pas sur chaque PR.
Pas de roadmap partagée. Pas d’objectifs trimestriels. Pas de priorités visibles. Le chaos s'installe petit à petit… jusqu’à ce que les choses explosent.
Conséquence : features lancées puis abandonnées, tensions produit/dev, perte de vélocité.
Symbole : “On refait des trucs, mais je ne sais pas pourquoi.”
Solution : Partagez une roadmap claire, co-construite. Fixez des objectifs de delivery lisibles. Mettez du rythme sans tomber dans l’agilité-théâtre.
Dans les jeunes entreprises en croissances, on retrouve souvent le cas du dev avec le plus d'expérience, promu CTO (pas toujours de sa volonté). Résultat : il n'est pas forcément à l'aise avec le rôle et ne sait pas manager. Passer CTO est un changement de métier. Et c'est là que ça coince.
Conséquence : tension constante, solitude du leader, fuite des talents.
Observation Hones : Ce type de profil est une des première cause de déraillement post-levée.
Solution : Acceptez que le rôle ait changé. Demandez du coaching. Déléguez à un VP Eng. Et arrêtez de croire qu’un bon CTO, c’est juste le meilleur dev qui passe directeur.
Chez Hones, on a accompagné de nombreux CTOs en scale-ups dans leur transition de “doer technique” à “leader fédérateur”.
Dans 80 % des cas, le décrochage de l’équipe était déjà là. Et dans 100 % des cas, il aurait pu être évité.
Un bon CTO ne fait pas que choisir une stack. Il est là pour construire et fédérer une équipe engagée, responsable et performante.
Et quand ça ne suit plus ? C’est qu’il est temps de changer de posture.
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Souvent, cela vient d’un manque de vision, de feedback ou d’autonomie. Le problème n’est pas technique, il est managérial.
Clarifiez les rôles, donnez du feedback régulier, partagez une vision lisible et évitez le micromanagement.
Turnover, lenteur, absence d’initiative, conflit passif ou détachement sont des signaux d’alerte.
Il doit comprendre, mais surtout orchestrer. Un bon CTO en scale-up est avant tout un leader, pas un super-développeur.
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