Détecter un prestataire qui va surdimensionner votre projet tech
Comment éviter les projets tech survendus : 4 signaux d’alerte + méthode AMOA pour cadrer, challenger et sécuriser votre budget et vos priorités.

Camille Cocaud
09.10.2025
Comment éviter les projets tech survendus : 4 signaux d’alerte + méthode AMOA pour cadrer, challenger et sécuriser votre budget et vos priorités.
Camille Cocaud
09.10.2025
Chaque dirigeant a déjà vécu ce moment : vous lancez un appel d’offres pour développer un outil, une plateforme, une app. Quelques semaines plus tard, les devis tombent… et vous ne comprenez pas pourquoi un prestataire propose un projet “léger” à 100 k€, quand un autre parle déjà d’un chantier à 500 k€ avec six mois de délai.
Qui croire ? Qui dit vrai ?
La vérité, c’est que certains prestataires ont intérêt à surdimensionner votre projet. Pas forcément par malveillance : parfois parce qu’ils veulent “se sécuriser”, parfois parce qu’ils projettent leur propre organisation sur la vôtre, parfois parce qu’ils sentent une opportunité commerciale.
Notre rôle, lorsque nous agissons en AMOA, est d’empêcher que votre entreprise se retrouve avec une usine à gaz dont vous n’aviez ni besoin, ni budget.
Quand chaque phrase ressemble à une thèse en informatique distribuée, méfiez-vous.
Un bon prestataire doit être capable d’expliquer en clair pourquoi il recommande une technologie ou une architecture. Quand il se cache derrière du jargon (“microservices découplés”, “orchestration par Kubernetes”…) sans jamais traduire en impact business, c’est souvent un écran de fumée.
Vous demandez une plateforme simple pour vos utilisateurs. Le prestataire vous répond qu’il faut “absolument” mettre en place la même stack qu’une scaleup de 500 personnes.
Problème : votre besoin actuel est modeste, et vous n’avez pas encore la volumétrie qui justifie cette infrastructure. Si la solution proposée semble plus taillée pour Google que pour votre PME de 40 salariés, c’est un signal fort qu’il faut se méfier.
Certains prestataires gonflent volontairement le devis pour se protéger de toute dérive. Résultat : un budget qui explose avant même d’avoir commencé.
Un bon cadrage doit donner des fourchettes réalistes, avec des jalons clairs. Si tout est “à six mois minimum”, c’est souvent que le prestataire cherche à sécuriser son propre risque plutôt que le vôtre.
Vous vouliez un MVP centré sur 3 fonctionnalités. Vous découvrez un cahier des charges qui en contient 20.
Ajout d’un mode offline, refonte de l’espace admin, intégration avec 4 CRM différents… Chaque “au cas où” est une ligne de budget en plus. Or, dans une première version, il faut prioriser ce qui délivre de la valeur business immédiate.
Notre rôle en AMOA n’est pas d’écrire du code. C’est de protéger vos intérêts dans la relation avec les prestataires. Concrètement :
Un projet digital surdimensionné n’est pas seulement un problème de budget. C’est un risque stratégique : délais qui explosent, équipes découragées, adoption utilisateur en berne.
En AMOA, notre mission est simple : être le garde-fou qui vous évite de tomber dans ce piège. Nous défendons vos intérêts, pas ceux du prestataire.
Parce qu’au fond, la meilleure technologie est celle qui sert vos objectifs business, pas celle qui impressionne par sa complexité.
Contenu mis à jour le :
09.10.2025
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