La dette technique : une priorité pour les CEO
Qu'est ce que la dette technique, comment la maîtriser et en faire un levier de performance pour vos équipes.
La dette technique : une priorité pour les CEO
Qu'est ce que la dette technique, comment la maîtriser et en faire un levier de performance pour vos équipes.
Cet article s’appuie sur les meilleures pratiques identifiées par Google et sur notre expérience terrain chez Hones.
Objectif : clarifier un sujet qui reste souvent un angle mort pour les dirigeants et vous donner les clés pour agir avant que la dette technique ne freine (ou ne fasse dérailler) votre roadmap.
La dette technique, c’est l’ensemble des compromis technologiques pris pour aller vite, qui finissent par vous rattraper.
Ça va bien au-delà du code : documentation absente, process artisanaux, dépendances qui ne tiennent pas, migrations bâclées… Ce sont ces “petites” décisions qui, accumulées, créent un frein invisible à l’exécution.
👉 Une métaphore concrète pour mieux comprendre :
La dette technique, c’est comme la disposition des prises électriques dans une pièce. Au début, elles sont pratiques pour brancher un bureau. Mais quand vous transformez la pièce en chambre, la prise est mal placée. Pour la bouger : il faut casser, refaire, repeindre… La même chose se passe avec votre stack : ce qui fonctionnait à un moment ne suit plus la croissance, et ça finit par bloquer.
La dette technique n’est donc pas un défaut en soi. Comme un emprunt financier, elle peut être un accélérateur d'innovation si elle est connue, assumée et maîtrisée. Mais lorsqu’elle est invisible ou ignorée, elle devient un frein direct à la croissance.
La dette technique est un problème business, et pas seulement un problème technique. Mal maîtrisée, elle impacte directement :
- Votre vélocité : les temps de déliverabilité augmente, certaines features deviennent même impossible à développer à moins de tout reprendre à 0, et la roadmap ralentit considérablement.
- Vos coûts : maintenance, correctifs, refontes coûteuses, ...
- Votre alignement produit-tech-business : le delivery devient chaotique et l’exécution perd de la cohérence.
Les meilleurs CEO et investisseurs l’ont compris : la dette technique est une variable directe de la scalabilité et de la valorisation.
Google a montré que la bonne question n’est pas “combien” de dette technique vous avez, mais “où” elle freine vos équipes.
✅ Demandez à vos équipes :
“Qu’est-ce qui vous ralentit vraiment aujourd’hui ?”
✅ Mettez en place une analyse de l’existant avec les problèmes par niveau de criticité, l’impact business, la fréquence des blocages, et une estimation du temps/coût pour le solutionner.
Chez Hones, on commence souvent par là pour définir un plan d’action clair et cohérent, car c’est l’info la plus pragmatique pour un COMEX.
Google parle de 4 niveaux :
Chez Hones, on couple :
🛠️ Outils concrets : tests de couverture, mesure de la complexité, détection des modules obsolètes.
🧠 Analyse terrain : observation du delivery, écoute des signaux faibles, ateliers pour prioriser selon les enjeux business.
🎯 Priorisation business : la dette qui touche un module stratégique (lié au MRR, à un churn client, à un delivery clé) doit passer en haut de la pile.
La dette technique doit être un point récurrent de vos comités stratégiques. Elle doit être suivie comme n’importe quel autre KPI stratégique, car c’est un facteur direct de vélocité et de rentabilité.
Toutes les dettes ne sont pas prioritaires. Celles qui bloquent la croissance doivent être traitées en premier.
C’est la différence entre “refactorer pour le plaisir” et “réduire la dette pour réaligner tech et business”.
À la manière dont Google l’a formalisé, un pourcentage de chaque sprint ou de chaque cycle de planification peut être consacré à la réduction de la dette technique.
Quand la dette devient critique, la pire erreur est de la confier aux mêmes équipes qui ont souvent la tête dans le guidon. Faire le choix d’un intervenant extérieur pour réduire votre dette technique, est une solution qui vous apporte une vision objectif et neuve sur vos problématiques. Notre rôle chez Hones est justement d’amener cet œil extérieur, lucide, pour détecter la dette qui freine votre exécution et la recadrer en quelques semaines.
👉 Vous sentez que la dette technique freine vos projets ou fragilise vos décisions stratégiques ? Parlons-en : en 2 à 4 semaines, nous remettons la tech sous contrôle.
La dette technique est inévitable, parce que toute croissance rapide implique des compromis. Mais elle ne doit jamais rester invisible.
Pour un CEO, la clé est simple :
- La rendre visible auprès du COMEX en la mesurant par son impact business.
- La prioriser par rapport à vos enjeux de croissance.
- Et surtout, l’intégrer dans vos décisions stratégiques, comme un levier à piloter au même titre que vos coûts ou vos revenus.
C’est exactement l’approche que nous défendons chez Hones. Parce qu’une dette technique assumée et maîtrisée n’est plus un frein : c’est un moteur pour la suite.